Commentaires et questions sur A comme Alone de Thomas Geha

Cher Kev,

Kev a écrit:

Il va y avoir un 2eme tome
Je suis long a la détente ...

Histoire de ne pas etre en reste 2, 3 petites questions :

D'abord, merci à toi d'avoir posté la première critique de mon livre. J'avoue que j'en étais très content.

Kev a écrit:

Pourquoi avoir choisi d'etre edité sous un pseudonyme ?

Au Fleuve Noir, la plupart des auteurs prenaient un (voire parfois deux ou trois) pseudos. je me suis dit que, pour rester dans l'hommage, j'allais faire pareil. J'avais déjà utilisé ce pseudo pour quelques nouvelles, et il me plaisait bien parce que totalement dans l'esprit de ce que je voulais.

Kev a écrit:

Comment etes vous venu a vous faire editer par riviere blanche ?

Eh bien, c'est une longue histoire qui remonte à 1994. A l'époque je devais avoir 16 ou 17 ans, et je commençais à finir des nouvelles. En même temps, je tapotais, à l'insu de mes parents (même si ça s'est vu par la suite, vu les mega notes de téléphone) sur les forums minitel (Akela, Rtel2, CYB...) et j'y ai rencontré un étrange bonhomme qui avait comme pseudo Cthullu. De fil en aiguille, on a commencé à discuter souvent et il m'a donné son nom : Philippe Laguerre (plus connu sous le pseudo de Philippe Ward). Je me suis très très bien entendu avec lui, et rapidement il est devenu mon mentor. On a eu une correspondance écrite, je lui ai envoyé des textes, qu'il m'a commenté. Dans le même temps, il a envoyé certains de mes textes à un excellent fanzine de l'époque (et qui existe toujours) : Dragon & Microchips. Une de mes nouvelles, qui s'appelait "Le Miroir-Pensée" a été refusée, à très juste titre. Du sous Lovecraft. Puis finalement, Philippe Marlin, le rédacteur en chef, a accepté un texte qui s'appelait "Solène", en 1995. C'était ma première publication, et je la devais à Philippe Ward. Ensuite, depuis dix ans, on ne s'est quasiment jamais perdu de vue, et nous sommes restés amis. Un jour, il a monté le projet Rivière Blanche, et m'a demandé si je n'avais pas quelque chose pour lui. J'ai dit, "oui, j'ai bien un truc que j'ai commencé, tiré d'une de mes nouvelles, un hommage à Gilles Thomas". Il m'a dit de lui envoyer ce que j'avais déjà fait, l'a lu, et m'a dit "banco ! Tu le finis et je le prends". Voilà, ça s'est passé comme ça. Je tenais à le dire ici, Philippe c'est un type génial :-)
Alors merci Kev de me donner l'opportunité de le dire.

Kev a écrit:

Combien de temps avez vous mis pour nous creer cette jolie perle ?

Dans mon souvenir : trois mois pour l'écriture de A à Z + 2 mois de corrections.

Kev a écrit:

Y a t il une librairie a la fin du chemin si l'on suit les indications données dans votre roman ? (Kev amateur de jeu de piste)

Je vais même dire mieux : au bout de ce jeu de piste, il se pourrait même que tu me trouves en chair et en os, et pas qu'en os sur les toilettes !

amitiés,
TG

A mon tour

Bon, je n'ai pas lu les autres questions/réponses encore, pour pouvoir avoir mes propres idées et ne pas être influencée.
S'il y a une redite à une autre question, pas la peine de répondre, évidemment
(D'habitude, c'est au moment où on regroupe toutes les questions que je gère tout ça, mais tu es allé plus vite que moi )

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Pépé et ses comparses Alones sont vraiment attachants. Cet élan de liberté et de vie, tout simplement, en rebellion de cette société post cataclysmique majoritairement dominée par des cannibales, des fanatiques religieux et des militaires reste un bel exemple d'idéal humain.
Comme quoi, dans chaque situation donnée l'honneur existe bel et bien chez certains idividus.

L'ensemble du roman est très bien construit, chaque élément cohérent. Les façons d'amener à une indication sur le monde, à travers divers exemples : l'entrée dans une ville, le jeu d'échecs ou un livre sacré permet de mettre en avant certains détails essentiels. Les effets directs du cataclysme, les survivants, les mutations et les Alones, tout simplement.
On peut néammoins regretter un flou dans la façon d'un Alone de gérer sa vie dans la campagne. En ville ou dans une maison, aucun soucis, on se croirait dans un jeu vidéo d'espionnage, mais dans la campagne et son véritable milieu, on se demande un peu comment se gère la chasse, toujours à couvert bien sûr, ou le simple travail de camouflage. Quand aux chefs des différents clans confrontés à Pépé, ils en deviennent presque trop naïfs... C'est un peu dommage.
De plus, on se demande comment Nicholloss, censé avoir vécu longtemps parmis le groupe présenté (vu sa situation envers Rollin et le fait qu'il l'ait persécuté avant qu'il ne se muscle p.112) n'est arrivé qu'après Grise dans le clan, vu ses propres souvenirs p.157.
En parallèle, les mutations sont très impressionnantes, et l'ensemble se lit très vite et très bien. Les personnages sont de surcroît très attachants, et le langage abrupt toujours sympa à lire.


Donc, je suppose que la présentation de la librairie à Rennes est un clin d'oeil vis à vis de votre amour des livres.

Pourquoi avoir choisi de publier un roman aussi court, ou plutôt une novella ? Est ce un choix de rythme et d'histoire, la future se focalisant sur d'autres détails ou le fait d'avoir l'habitude d'écrire des nouvelles et que vous ayez du mal à écrire "plus" et développer davantage d'autres situations ? On comprend qu'ici vous n'ayez pas tenté d'embrouiller l'histoire principale, mais le début aurait, peut être, pu être plus long, par exemple, ou sa vie Alone durant ces trois ans plus détaillée.

Pourquoi avoir choisi d'écrire un roman de SF dans un genre aussi connu que le post-apocalyptique ?

Avez vous rencontré un vrai succés dans le milieu de la "micro-édition" de Rivière Blanche, une reconnaissance dans le milieu des auteurs ? Le recherchez-vous, ou l'aviez vous déjà en tant que libraire ?

Quel est votre propre attachement à la liberté et ce refus de sociabilité, est ce un vrai miroir de votre être ?

Les relations humaines, même pour un Alone, restent fondamentales dans ce roman, où deux couples sont présents. Est ce un véritable choix et vouliez-vous accentuer cet état de fait que les Alones restent souvent des binômes ? Sûr que la survie dans ces conditions est plus évidente... Par contre, la gestion des bébés peut l'être un peu moins...

Pourquoi avoir pris un pseudonyme ?

Avez-vous toujours écrit des nouvelles de SF, avant de vous attaquer à un roman ?

Qui sont les SpecOps27 de votre dédicace ?


Voilou

voilou, dévoré en une journée!
Une lecture très agréable et fluide
un grand merci à l'auteur et au forum pour cette super initiative un "parcours découverte" hors de mes "sentiers battus"
même si beaucoup de mes questions ont déjà été formulées...
ma paresse naturelle s'en félicite ! - (rajouter les ronronnements d'aise), il m'en reste quelques une pour mon tour
(pardon, Aphra de m'etre "intercalée" après toi )

Arsenie a écrit:

(pardon, Aphra de m'etre "intercalée" après toi )

Comme si j'allais t'en vouloir de participer

Aphraël a écrit:

A mon tour

A mon tour de te répondre très chère ;-)


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Aphraël a écrit:

Pourquoi avoir choisi de publier un roman aussi court, ou plutôt une novella ?

Comme j'ai déjà répondu à une partie de ces questions, je ne m'apesantis pas. Techniquement, A comme Alone, entre bel et bien dans les critères du roman, c'est à dire 40 000 mots. Il en fait à peu près 45 000. Après, évidemment, je suis loin des formats actuels, style romans édités par Bragelonne, qui pèsent parfois leur million de signes. Et je pense que je suis plutôt dans la lignée des formats des romans du Fleuve Noir Anticipation, qui paraissaient chaque mois.

Aphraël a écrit:

Est ce un choix de rythme et d'histoire, la future se focalisant sur d'autres détails ou le fait d'avoir l'habitude d'écrire des nouvelles et que vous ayez du mal à écrire "plus" et développer davantage d'autres situations ?

Bon du coup, je crois que j'ai un peu répondu à cette question aussi !

Aphraël a écrit:

On comprend qu'ici vous n'ayez pas tenté d'embrouiller l'histoire principale, mais le début aurait, peut être, pu être plus long, par exemple, ou sa vie Alone durant ces trois ans plus détaillée.

Peut-être, mais ces trois ans ne m'ont pas intéressé autrement que comme une ellipse. Tout ce que je sais, c'est que le second volume sera plus dense. Et devrait plus te satisfaire de ce côté-là. J'espère

Aphraël a écrit:

Pourquoi avoir choisi d'écrire un roman de SF dans un genre aussi connu que le post-apocalyptique ?

Déjà répondu aussi. Mais juste pour la forme : parce que j'aime ça.

Aphraël a écrit:

Avez vous rencontré un vrai succés dans le milieu de la "micro-édition" de Rivière Blanche, une reconnaissance dans le milieu des auteurs ? Le recherchez-vous, ou l'aviez vous déjà en tant que libraire ?

Un vrai succès, je n'en sais rien, je n'ai pas les chiffres de ventes des autres choses qui paraissent en micro-édition. J'ai dû vendre entre 280 et 300 exemplaires de A comme Alone. Une reconnaissance dans le milieu des auteurs ? Non, certainement pas. Je ne crois pas qu'ils m'aient lu.
Bon, pour être honnête, ça ne me pose aucun souci ; j'ai des retours de lecteurs, plus que je ne pensais, et ça me surprend déjà assez pour ne pas m'occuper du reste. Je prèfère ressentir l'affection d'un ami que n'importe quelle autre reconnaissance ; et se rendre compte qu'un (ou une amie) cher(è) vous a totalement zappé de sa vie est plus dur à avaler qu'une mauvaise critique. Je sais pourquoi j'écris, tout le temps. Je sais ce que je vise à chaque fois. Et je crois que tant que je n'aurai pas réussi à clairement exprimer ce que je veux dans un texte (plus perceptible dans mes nouvelles) au moins une fois, je continuerai à écrire. Tant pis si je n'y parviens jamais : au moins j'aurai essayé. Bon, tout ça peut te paraître un peu hors-sujet, et je ne sais pas pourquoi je dis tout ça ; mais voilà, on a tous nos buts, nos illusions.

Je réponds au reste de tes questions demain si tu veux bien ;-)

Thomas Geha a écrit:

Aphraël a écrit:

A mon tour

A mon tour de te répondre très chère ;-)


Je réponds au reste de tes questions demain si tu veux bien ;-)

Merci déjà pour toutes ces réponses

Je laisse le projet ouvert pour que Thomas ait la possibilité de répondre aux dernières questions s'il le souhaite, mais le projet est terminé.

Merci

je vais y répondre, il faut juste que je trouve un peu de temps ;-)

Thomas Geha a écrit:

je vais y répondre, il faut juste que je trouve un peu de temps ;-)

Tout va bien, c'est la rentrée, tout le monde est débordé

Aphraël a écrit:

Quel est votre propre attachement à la liberté et ce refus de sociabilité, est ce un vrai miroir de votre être ?

Mon attachement à la liberté est total ; j'aime pouvoir faire
exactement ce dont j'ai envie, quand j'en ai envie. J'essaie d'être le
plus indépendant possible dans ce que je fais et vis. Après, au niveau
sociabilité... hum, je suis quelqu'un de très sociable, de bonne
compagnie je crois. Mais c'est comme pour beaucoup de monde, j'imagine,
parfois je ne suis pas très à l'aise dans certains contextes, et je me
crée des barrières qui pourraient ressembler à de la timidité, mais qui
sont un mélange de méfiance, de timidité, et de complexes divers et
variés :-)

Aphraël a écrit:

Les relations humaines, même pour
un Alone, restent fondamentales dans ce roman, où deux couples sont
présents. Est ce un véritable choix et vouliez-vous accentuer cet état
de fait que les Alones restent souvent des binômes ? Sûr que la survie
dans ces conditions est plus évidente... Par contre, la gestion des
bébés peut l'être un peu moins...

Disons que deux êtres qui se ressemblent dans leurs actes ou leur
manière de vivre ont peut-être plus de chance de mieux survivre à deux.
Mettre mes personnages en binômes m'a paru assez naturel, en fin de
comptes... C'est ce qui rend les séparations encore plus tragiques !

Aphraël a écrit:

Avez-vous toujours écrit des nouvelles de SF, avant de vous attaquer à un roman ?

Je préférais écrire des nouvelles, c'est certain, et j'ai écrit
beaucoup de nouvelles avant de me lancer dans une forme plus longue.
J'ai bien écrit un roman il y a quelques années, mais un crash d'ordi
l'a fait totalement disparaître. Mes nouvelles étaient effectivement
des nouvelles de SF, mais aussi fantastiques ou Litt Gen. Pas grand
chose de bon dans tout ça. Je ne suis pas un très bon nouvelliste, et
je commence à me sentir bien plus à l'aise avec le roman. Mais je suis
quand même relativement satisfait de deux ou trois nouvelles (dont une
-inédite- qui est en cours d'adaptation BD avec Eric Scala).

Aphraël a écrit:

Qui sont les SpecOps27 de votre dédicace ?

C'est le nom d'une liste de diffusion où il n'y a que des amis, crée
par Florence Bury (traductrice d'Honor Harrington pour l'anecdote, et
qui est la Flo de A comme Alone). Comme j'ai plus ou moins créé leur
avatar dans mon roman, je ne pouvais que leur rendre hommage par cette
dédicace !





Merci encore à Imagin'Aix pour ce projet A comme Alone, j'ai adoré discuter avec vous !



TG

Thomas Geha a écrit:

Merci encore à Imagin'Aix pour ce projet A comme Alone, j'ai adoré discuter avec vous !

TG

C'était réciproque

Quelqu'un sait-il quand doit sortir le tome 2 ?
La dernière fois que j'ai parlé avec Thomas Geha, il m'a dit que c'était quasiment fini...

Umien a écrit:

Quelqu'un sait-il quand doit sortir le tome 2 ?
La dernière fois que j'ai parlé avec Thomas Geha, il m'a dit que c'était quasiment fini...

Envoie lui un MP

Je ne sais pas si ça se fait mais je le fais, au pire vous pourrez toujours me lancer des crêpes la prochaine fois que vous me verrez...
Donc: quelque âme charitable accepterait-elle de me prêter son exemplaire de A comme alone, dont je promets de prendre grand soin, et de rendre dans les plus brefs délais (disons d'une soirée imaginaix à l'autre)?
Siouplé?

Le 2 doit sortir entre mars et mai 2008. C'est ce que nous avons prévu avec l'éditeur. Nous voulons qu'il soit sorti pour les Imaginales de l'an prochain...

Pour répondre à Umien, c'est vrai, il est fini. Après, c'est juste (et pour moi et pour les lecteurs) une question d'attente. C'est à dire il faut que l'éditeur ait une place sur son calendrier de publication. Ce qu'il n'avait pas avant cette période-là.

biz'
TG

Juan illustrera-t-il à nouveau ton deuxième roman ?





A noter que le travail de maquette et d'impression demande toujours beaucoup de temps à l'éditeur.

Aphraël a écrit:

Juan illustrera-t-il à nouveau ton deuxième roman ?





A noter que le travail de maquette et d'impression demande toujours beaucoup de temps à l'éditeur.

voui, ce sera toujours Juan ai pinceau !

Chouette !